Dans l’outdoor, la résistance à l’abrasion n’est pas un détail : c’est ce qui détermine la capacité d’un vêtement à durer plusieurs saisons face aux rochers, aux sangles, aux carres de skis, ou simplement à la répétition des mouvements. Le test Martindale est la méthode de référence pour mesurer cette résistance. Chez AYAQ, il conditionne le choix des matières techniques recyclées pour les pantalons RIMO, NUNATAK, CLIFTON, LUGANO, ou encore pour les surfaces des softshells et certaines zones d’exposition sur les hardshells. L’objectif : garantir que chaque pièce résiste aux usages les plus exigeants.
1. Qu’est-ce que le test Martindale ?
Le test Martindale évalue la résistance d’un tissu au frottement. Un échantillon est soumis à des mouvements circulaires répétés sous pression. Le nombre de cycles nécessaires pour que l’usure devienne visible ou perforante détermine la note de résistance. Plus le chiffre est élevé, plus le tissu est capable de supporter des frottements prolongés.
Dans l’outdoor, c’est un indicateur essentiel pour anticiper :
- l’usure liée à un sac à dos ou un baudrier,
- les frottements de la roche,
- la pression des carres de ski ou des crampons,
- les zones du corps qui travaillent en permanence (genoux, fessiers, hanches).
2. Pourquoi AYAQ exige des scores élevés
Les matières techniques recyclées sélectionnées par AYAQ sont testées pour atteindre des niveaux Martindale très élevés, équivalents aux meilleurs tissus vierges haut de gamme. Elles sont utilisées sur les produits soumis aux contraintes les plus fortes :
- RIMO : pantalon softshell destiné au ski de randonnée, à l’alpinisme estival et à la randonnée engagée.
- NUNATAK : pantalon hardshell non isolé, qui doit résister à la neige abrasive, à la pluie froide et aux frottements de matériel.
- pantalons de randonnée et de trail comme VERNAGO, CLIFTON, LUGANO ou TERLAGO.
- RAVEN : softshell avec face avant coupe-vent + dos ultra respirant, nécessitant un équilibre finesse/résistance.
À ce niveau, la résistance à l’abrasion n’est pas une option : c’est une condition pour garantir un vestiaire réellement durable.
3. Lien direct avec la performance sur le terrain
Une matière dont le Martindale est élevé apporte un avantage concret :
- longévité réelle : le vêtement conserve sa structure au fil des saisons,
- protection accrue : moins de risques de perforation ou de dégradation au niveau des zones exposées,
- stabilité thermique : un tissu qui ne s’use pas prématurément garde ses propriétés coupe-vent et déperlantes,
- mouvements plus sûrs : un pantalon ou une veste qui reste stable permet une gestuelle précise en alpinisme ou en ski.
Les retours de terrain de Vincent Defrasne et Mike Horn montrent que les zones de friction — genoux, cuisses, hanches, épaules — sont les premières à être sollicitées sur plusieurs jours consécutifs. Un tissu calibré pour des milliers de cycles Martindale est donc indispensable.
4. Une cohérence forte avec la matière recyclée et la membrane Sympatex
Parce que les matières techniques recyclées d’AYAQ doivent porter la membrane Sympatex — l’une des plus performantes du marché (52 000 Schmerbers, RET < 12) — leur résistance mécanique est clé. Une matière faible réduirait l’efficacité globale du vêtement.
Dans les pantalons NUNATAK et BATURA (version isolée), la résistance Martindale garantit que la membrane reste protégée même sous de fortes contraintes. Idem pour les softshells RIMO et RAVEN, où les frottements longs sont fréquents.
5. Fabrication 100 % européenne : traçabilité et constance
Les tissus techniques utilisés par AYAQ sont développés et tissés en Italie, France, Allemagne et Portugal. Cette proximité permet :
- un contrôle qualité strict sur les cycles Martindale,
- une optimisation des compositions recyclées,
- une cohérence entre résistance, poids et respirabilité,
- une durabilité réelle pour un vestiaire conçu pour plusieurs années d’usage.
6. Pourquoi le Martindale est central dans la philosophie AYAQ
La résistance à l’abrasion conditionne la durée de vie d’un vêtement outdoor. Chez AYAQ, un pantalon ou une veste doit pouvoir servir toute l’année, dans la neige, le rocher, la forêt ou le vent glacial. Cela implique des tissus capables d’encaisser les frottements sans perdre leur fonction technique.
Le test Martindale n’est donc pas un simple indicateur : c’est l’un des piliers qui permettent à AYAQ de concevoir un vestiaire minimaliste mais durable, capable d’accompagner les explorateurs sur plusieurs saisons, sans compromis.