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Comment choisir un pantalon technique : mobilité, abrasion et protection

Choisir un pantalon technique, c’est arbitrer entre trois besoins : la mobilité, la résistance à l’abrasion et la protection face au vent, à la neige et à la pluie. Sur le terrain, le bas du corps encaisse frottements, flexions et variations de rythme ; un mauvais choix de pantalon se paie vite en gêne, en froid ou en surchauffe. Chez AYAQ, les retours de terrain de Vincent Defrasne et de Mike Horn ont guidé la conception des différents modèles.

Le point de départ, c’est le système de couches. En haut du corps, on parle de trois couches (base layer en laine mérinos RWS comme les SHIRWALI, BIAFO ou MEFONNA, midlayer type KOKANEE, puis hardshell comme LONAK ou une doudoune type VIEDMA). En bas, la plupart des pratiquants fonctionnent en deux couches : une première couche en laine mérinos fine pour la thermorégulation et la gestion des odeurs, puis un pantalon technique adapté à l’activité.

Pour la mobilité, la coupe et le stretch sont déterminants. Le pantalon softshell RIMO est pensé pour l’effort continu : ski de randonnée, raquettes, randonnées engagées. Son tissu technique européen apporte de l’aisance en montée tout en restant assez structuré pour garder une bonne tenue. Pour la randonnée 4 saisons ou un usage plus polyvalent, des modèles comme CLIFTON, VERNAGO, LUGANO ou TERLAGO jouent sur des grammages et des volumes différents pour adapter le confort à la saison et au type de terrain.

La résistance à l’abrasion se mesure, elle, par des tests comme le Martindale. Les pantalons AYAQ utilisent des polyamides recyclés haut de gamme, issus d’Italie, de France, d’Allemagne ou du Portugal, capables d’atteindre des niveaux de durabilité comparables à des tissus non recyclés. Concrètement, cela signifie une meilleure tenue dans le temps au contact des rochers, de la neige dure, des carres de skis ou des sangles de crampons.

Reste la protection. En conditions très humides, ou lorsque la neige est lourde et collante, un hardshell intégral comme le NUNATAK devient indispensable : il embarque une membrane Sympatex hydrophile recyclable, mesurée à des valeurs d’imperméabilité très élevées et qui ne se colmate pas avec le temps. Pour le ski alpin, où l’on alterne longues phases statiques sur les remontées et descentes rapides, l’enjeu est surtout de ne pas se refroidir entre deux runs : le pantalon isolant INGIA intègre une isolation haut de gamme et une construction pensée pour garder de la chaleur sans transformer le bas du corps en étuve.

Derrière ces choix, la philosophie AYAQ reste la même : fabrication 100 % européenne (tissus techniques en Italie, France, Allemagne, Portugal, confection en Europe), laine mérinos certifiée RWS pour les premières couches, matériaux recyclés sélectionnés pour leur niveau de technicité, et des produits testés sur le terrain par des athlètes et des explorateurs qui passent une partie de leur vie dehors. Un pantalon technique bien choisi, c’est un bas du corps qui suit l’effort, protège sans enfermer et dure plusieurs saisons.

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